La fête des Dogon à Bamako 2018
La France en Afrique
Fin janvier 2018 à Daoudabougou … chez moi au Mali
Me voici allongé sur mon matelas vers 08h le dimanche matin, savourant la température matinale à Bamako: frais mais jamais froid, toujours relaxe. La vie ici est dynamique. La ville grouille. La situation politique est morose, mais la vie quotidienne continue parce les gens ont besoin de manger.
Ami Coulibaly – la mère de Nana, Ousmane, Michelle et Edoir - prépare le dégué, une bouillie de maïs que nous allons manger avec du thé …. Kalifa va me fournir sans doute du pain et du miel et du yaourt …. Je me laisse gâter par ma famille malienne à Daoudabougou.
Je suis allé m’amuser hier (samedi) au Festival Dogon à la Place de Cinquentenaire, installée au bord du Fleuve en face de l’EnSup, et avec ma voiture pleine d’enfants Touré. Kalifa travaillait. Il a rarement le temps de sortir avec ses enfants. J’ai amené Baba (17 ans), Bébé (13 ans), Momo (11 ans) et Binette (3 ans). J’y avais même mangé une glace avec eux à la fin du défilé des danses masquées que Kishmish connaît si bien. Le Grand et Bon Tonton ! ou Grand’père. J’avais particulièrement admiré dans ce troupe dogon, le masque du babouin, qui se grattait énormément, le magnifique masque au goitre (problème répandu en pays dogon où le sol manque d’iode) et les trois oiseaux du delta sur leurs longues échasses.
Au retour et pour la blague, j’arrive auprès de leur maman Ami Bah, Madame Touré avec les jeunes Baba et Momo, tous avec la triste mine en disant: “Ami, je suis désolé mais les enfants étaient trop nombreux et nous avons perdu Binette.”
“Ce n’est pas vrai!” s’affole la maman.
“Non, ce n’est pas vrai!” crient Bébé et Binette qui arrivent en riant juste derrière nous.
Soulagement de la maman, rires des hommes: Oh! Que nous sommes idiots, nous les hommes avec nos idées stupides de ce que c’est l’humour.