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INTRO

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Mon expérience en travaillant pour la paix, mes années sur le terrain à lutter contre la pauvreté en Afrique et en Asie, alliées à ma passion internationale pour la danse, m’ont encouragé à développer mes capacités de raconteur aussi bien par écrit que à l’orale. Par le passé j’écrivais chaque semaine dans des journaux. Le nouveau siècle à créé des BLOGs. J’adore partager les blagues et décrire les situations absurdes que j’ai vécues tout au long de ma vie. Je raconte volontiers aux amis, mais également aux inconnus intéressés par mes expériences et par les sagesses que j’ai recueillies sur le terrain. Enfin, je souhaite que tout le monde achète mes livres!

Il faut acheter mes livres comme cadeau surprise!  pour votre belle-mère.

SVP les recommander à tous vos amis, même si vous ne les avez pas lus!

ABOUT

J’ai grandi enfant des Nations Unies. Mon enfance fut en partie africaine, grâce à mon père médicin de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mes propres enfants ont grandi en Afrique occidentale, sur les terres et entourés des cultures de l’Empire médiévale du Mali.

Après 40 années travaillant pour la paix, la justice et le développement rurale, puis enseignant les cultures de l’Asie et de l’Afrique, je me trouve aujourd’hui écrivain dans la maison que j’avais achetée en 1977 en Bretagne avec Michelle mon épouse de 50 ans, inspiré par une côte sauvage et une campagne douce qui nourrissent mon esprit aussi bien que les oiseaux et les abeilles.

Auteur de nombreux livres et de centaines d’articles, j’essaie de publier en collaboration avec des collègues femmes et africain(e)s de préférence. La domination du Nord – surtout la domination des Hommes Blancs – est telle que j’essaie modestement de faire parler les voix du Sud, notamment celles des femmes. Vous trouverez leurs noms dans les livres et dans la liste des publications ailleurs dans ce site web.

Pour les étudiants qui se cherchent dans leurs recherches, je suis toujours disponible; je suis également enthousiaste quand il s’agit de faciliter la publication d’une dissertation dont la Maîtrise mérite d’être connu,

Mon éducation fut celle d’un garçon britannique privilégié: diplômé des universitaires de St Andrews, d’Oxford et de l’EHESS à Paris, j’avais pu étudier également en Sierra Leone (Fourah Bay) et en Allemagne (Tübingen). J’ai enseigné au niveau maîtrise à l’Université Europeéenne de la Paix en Autriche et pour l’Université Coopérative Internationale (UCI) au Collège Coopératif de Paris. J’ai dispensé des cours universitaires à plusieurs collèges en Virginie sur le Terrorisme, l’Afrique de l’Ouest, la diaspora africaine, la Francophonie et la France, le Monde Arabe modern. l’Afghanistan et l’Asie Centrale.

J’ai consacré ma carrière – par un choix délibéré - au monde non-gouvernemental et à l’essor de l’économie sociale. Cette option avait été confortée par mes études doctorales sous la direction du Professeur Henri Desroche du Collège Coopératif de Paris, président-fondateur de l’Université Coopérative Internationale. Michelle et moi-même avions écrit en parallèle deux thèses sur la socio-économie et anthropologie d’une communauté dans le Nord de l’Afghanistan. Nous avions reçu tous les deux en juin 1979 la mention Très Bien Avec Félicitations du Jury. L’Afghanistan est un pays magnifique, bien que pauvre. Si seulement les grandes puissances pouvaient retirer leurs soldats pour laisser le Afghans en paix! Tant que les Européens veulent consommer les produits du papaver somniferum, du pavot, les Afghans n’ont qu’à continuer à l’exporter – ce qu’ils font. La base du capitalisme n’est pas une offre qui satisfait à la demande?

Michelle et moi-même sont co-auteurs du Que sais-je? Afghanistan (PuF).

Cliquez sur les photos pour lire l'histoire derrière elles.

BIO

RESUME en français de la Biographie du Dr Robin Edward Poulton

POULTON a passé presque 40 ans à travailler pour et au Mali

Le Dr Robin Poulton – dit Macky Tall - est arrivé au Mali en 1981 pour prendre la direction du programme ACORD dans les régions de Gao et Tombouctou, d’un consortium d’ONG luttant contre les effets de la sécheresse au Sahel. Elevé en Afrique (Egypte, Nigéria, Ouganda, Sierra Leone) par un père britannique médecin des Nations Unies, il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique. Il a toujours un domicile à Daoudabougou (Bamako) où il assure l’éducation d’enfants nés sous sa protection et de certains amis maliens décédés.

Economiste rural ayant 37 années d’expérience professionnelle dans les projets de développement et dans la réinsertion des adultes et des jeunes en Afrique, M. Poulton a travaillé dans les secteurs privé (pharmaceutique; agri-business; bureau de consultation), publique (PNUD, USAID, Union Européenne, multiples évaluations et formations à travers l’Afrique) et social (ACORD, ActionAid, Oxfam et de nombreuses ONG africaines et américaines). Plusieurs ONG maliennes l’ont eu comme parrain, formateur, conseiller. Poulton travaille toujours avec réalisme et dans un esprit de la recherche-action, cherchant à améliorer la condition humaine, la paix, l’harmonie communautaire et l’éducation des femmes dans l’économie sociale.

Auteur d’une vingtaine de livres - et de deux cents articles sur le Mali - Poulton jouit d’une grande réputation en Afrique occidentale pour sa promotion de la paix et de la société civile. Il perçoit la Société Civile comme étant le Deuxième Pilier de l’Etat africain, celui qui assure un meilleur travail des quatre autres piliers: l’Exécutif, la Législature, la Justice et le Militaire. Spécialiste en gouvernance et en partenariats avec les organisations de la société civile (OSC), Macky Tall a pratiqué le dialogue en divers pays en voie de développement, de désarmement et en transformation des conflits. Il avait contribué à promouvoir le Moratoire de la CEDEAO sur les Armes légères et de petit calibre, renforçant la réputation du Mali comme tête-de-fil des pays africains pour la paix aux Nations Unies. Grâce en partie aux éfforts de l’UNIDIR à Genève où il était longtemps Maître de Recherches, le Mali avait été élu au Conseil de Sécurité de l’ONU en 2000-2001.

Le Dr Poulton fut nommé Chevalier de l’Ordre national du Mali pour son travail dans la professionalisation et la démocratisation des ONGs nationales pendant les années 1990, ainsi que pour sa contribution aux dialogues onusiens en faveur de la paix dans la sous-Région. Il avait traduit les leçons de l’expérience malienne (le Modèle malien) aux Libéria, Sierra Leone, Guinée Bissau, Burundi, Cameroun, RDC, etc. sous étiquette onusienne.

Maitre de Recherches de l’UNIDIR – Senior Fellow à l’Institut des Nations Unies pour les recherches sur le désarmement - Poulton fut reconnu comme expert en matière de micro-dèsarmement, DDR et la réforme du secteur sécuritaire. Il a pratiqué de désarmement au Cambodge et en Afghanistan, de même qu’en Afrique. Il a été décoré par le Roi du Cambodge pour son travail dans la paix et le désarmement dans ce pays (1999-2006) sous l’étiquette du Conseil de l’Europe.

En novembre 2005, le Dr Poulton (alors associé à la Virginia Commonwealth University) deviendra Président-Fondateur d’une association aux USA appelée Virginia Friends of Mali (VFoM) – les Amis du Mali en Virginie. Ayant cédé la présidence, il reste membre du Bureau Exécutif. Il était également Président-Fondateur d’un centre de recherche universitaire Virginia Institute for Peace and Islamic Studies (VIPIS = Vpeace) qui avait commencé à la suite de l’attaque sur New York le 11 septembre 2001, un programme d’enseignement Teaching Timbuktu. Cette initiative sera l’origine de l’association VFoM et du jumelage de Richmond avec la ville de Ségou, au Mali.

Gràce aux efforts de Teaching Timbuktu et de la VFoM , le premier ministre du Mali était venu à Richmond en 2005. La suite de sa visite verra la ville de Segou jumelée avec Richmond, Virginie en septembre 2009. Chaque année depuis 2009, Richmond reçoit la visite du Maire de Ségou avec sa délégation. De nombreux projets et publications ont été réalisés à Ségou comme à Richmond dans le cadre de ce partenariat …. La prolongation de 400 années d’histoire partagée et de mon engagement dans la société civile.

Education et honneurs :

NOMME CITOYEN D’HONNEUR DE LA VILLE DE SEGOU (Mairie de SEGOU, 2013 )

NOMME ‘KUMATIGI’ = MAITRE DE LA PAROLE pour son travail sur l’histoire de la paix au Mali (Haute société initiatique des griots de Kangaba (Mali), spécialistes de la transformation des conflits, 2006)

VISITING PROFESSOR IN TERRORISM AND PEACE (European Peace University, Austria 2002-2008)

VISITING PROFESSOR IN INTERNATIONAL STUDIES (Virginia Commonwealth University, USA 2002-2004)

NOMME CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MALI (Présidence de la République du Mali, 2002)

NOMME CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL DE SAMOTREI (Gouvernement royal du Cambodge, 2002)

PROFESSEUR-TUTEUR EN RECHERCHES-ACTIONS (Université Coopérative Internationale (Paris), 1980-1996)

Doctorat du 3e Cycle en Sciences sociales du développement avec Mentions ‘très bien’ et ’félicitations’(Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Université de Paris, France (Collège coopératif de Paris), juin 1979)

MSc diplôme supérieur en économie agricole des pays en voie de développement (Balliol College, Oxford University, Royaume Uni, 1969-1970)

MA Hons Economie (1ere classe) et Histoire (2.1 classe) (St Andrews University, Ecosse, R.Uni, 1965-1969)

Certificat d’études pendant 1 semestre (économie) (Fourah Bay College, University of Sierra Leone, 1968)

Certificat d’études pendant 1 semestre (germanistik) (Karl-Eberhardts Universität Tübingen, Allemagne, 1965)



La vie de Macky Tall à Daoudabougou

Nous étions revenus à Bamako en 1987 quand mon épouse Michelle était nommée Directrice au Mali de l’organisation non-gouvernementale Save the Children. Notre maison à Magnanbougou chez Tall était louée pour nous: cela faisait partie de son contrat. Cet arrangement est standard parce qu’il est supposé que l’employé expatrié possède déjà une résidence personnelle chez lui et pour lequel l’empoyé est obligé de financer. Dans notre cas, nous avions notre maison en Bretagne que nous avions toujours gardée afin d’assurer le logement de nos enfants en temps de crise: maladie, coup d’état, evacuation d’urgence …. La vie humanitaire est exaltante; mais elle n’est pas sans risques.

En 1994, Michelle avait changé d’organisation, devenant la Directrice pour l’Europe de la CCF devenue CFI: Child Fund International. Elle est partie à Genève. Moi-même, je travaillais encore pour l’USAID du gouvernement américaine et je n’étais pas encore disposé à abandonner mon poste comme Manager du programme PVO-Cofinancing. Je supervisais l’exécution de projets ONG/OSC pour une valeur de $50 mllions US.

Dans le quartier populaire de Daoudabougou (‘le village de David’) et sur une place publique où les jeunes jouent au foot. Les quelques arbres dans cette photo avaient été plantés par moi-même. Ici nous avions trouvé un logement avec une cour conten…

Dans le quartier populaire de Daoudabougou (‘le village de David’) et sur une place publique où les jeunes jouent au foot. Les quelques arbres dans cette photo avaient été plantés par moi-même. Ici nous avions trouvé un logement avec une cour contenant deux petites maisons. Conçues pour une famille élargie – sans doute avec deux co-épouses – elle nous convenait parfaitement: une maison pour Ami et ses enfants, l’autre pour Robin et ses dépendants.

Il me fallait un logement. Le loyer de la maison à Magnanbougou n’étant plus financée sous le contrat de Michelle, il me fallait une solution – non seulement pour moi-même, mais aussi pour assurer la protection et l’avenir des enfants nés dans ma maison. Orphelins de leur père, les enfants d’Ami Coulibaly n’avaient que les Poulton-Tall pour leur garantir le logement, la nourriture et l’éducation que nous voulions leur assurer. Ce que nous avons pu faire.

Daoudabougou est une vraie communauté populaire bamakoise. Il n’y avait pas d’électricité en 1994: j’avais installé des panneaux solaires, ainsi qu’un château d’eau pour assurer une pression pour les douches pour les deux maisonnées. Nous n’avions pas d’eau de la ville; mais j’avais installé un tuyeau plastique entre ma maison et celle de mon ami et voisin, l’infirmier d’état Baba Samaké. Après son décès (laissant derrière lui deux veuves et 17 enfants dépendants), je payais pendant plusieurs années l’ensemble de sa facture – payant donc le prix de mon eau ainsi qu’une contribution aux frais de la famille Samaké et leurs nombreux logeurs. Ces enfants ont grandi depuis longtemps et ils réussisent leur vie.

Les magasins de Daoudabougou sont petits. Celui qui avait attiré notre attention – à cause de ses couleurs vives est le fournisseur de cotons aux tailleurs. ‘A yarn shop’ comme disent les Anglophones.

Le marché de Daoudabougou qui illustre la vie commerciale, avec une partie résidentielle en banco. Notre maison est faite en dur.

Le marché de Daoudabougou qui illustre la vie commerciale, avec une partie résidentielle en banco. Notre maison est faite en dur.

Sinon Daudabougou possède un marché actif et le centre de santé communautaire dont Ami est membre; et la gamme habituelle de ceux qui vendent le lait, le yaourt, les allumettes et les batteries et les bombons soco-soco (cough = toux) qui sont la base de la vie quotidienne. Nous vivons à côté de l’école et à proximité de la gare des bus à Sogoniko. En deux heures de temps + deux heures d’attente, nous sommes à Ségou, ville jumelée de Richmond, VA.

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La cour africaine n’a pas de portail fermé; tous les enfants circulent entre les maisons, Dès que le blanc Macky Tall arrive à Daoudabougou les enfants des maisons voisins savent qu’il y aura des distributions de ballons que le grandpère gonflera pour les plus petits. Même les moins petits ont droit à un ballon. Ami Coulibaly, maîtresse de maison (habillée en bazin turquoise) accueille avec amusement le grandpère et ses dizaines de petits clients! Au vu de mon magnifique costume 3-pièces en bazin brodé de première qualité et digne d’un roi malien, j’ai dû revenir d’un évènement: tel que les Journées Littéraires de Bamako (livres) ou bien le Forum de Bamako (politique et économique).

On bien – puisqu’on voit Ami également habillée comme une reine – je rentre avec elle d’une visite à la famille Tall.

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Quand les autres enfants repartent chez eux, les proprietaires de la maison reprennent leurs droits sur le grandpère trop généreux: Binette et Mimi s’installent sur mes genoux en 2018.

Quand les autres enfants repartent chez eux, les proprietaires de la maison reprennent leurs droits sur le grandpère trop généreux: Binette et Mimi s’installent sur mes genoux en 2018.

Ce qui illustre fort bien ma vie malienne à Bamako.

 
La maisonnée est pleine des petits enfants d’Ami Coulibaly, que voici avec sa fille aînée Nana (qui est coiffeuse et tresseuse) et son premier enfant Sidi Keita. Ami est une belle femme et ses enfants sont beaux. Nous avions connue Ami en 1982 quand…

La maisonnée est pleine des petits enfants d’Ami Coulibaly, que voici avec sa fille aînée Nana (qui est coiffeuse et tresseuse) et son premier enfant Sidi Keita. Ami est une belle femme et ses enfants sont beaux. Nous avions connue Ami en 1982 quand Nana était bébé, suspendue au dos de sa maman qui avait à peine 19 ans. Son mari feu Nafo Bengaly était jardinier. Nous ne sommes pas quittés depuis.

Il n’y a pas de version française de mon livre SUNJATA, destiné à éduquer les enfants et enseignants en Amérique concernant l’histoire et la culture du Mali.

Il n’y a pas de version française de mon livre SUNJATA, destiné à éduquer les enfants et enseignants en Amérique concernant l’histoire et la culture du Mali.